Second “petit village gaulois” a résister au désamour pour la tauromachie en Catalogne, Millas avait rendez-vous ce dimanche avec sa traditionnelle corrida concours mettant en lumières les ganaderos français. Avec comme première réussite, la satisfaction pour l’organisation locale d’afficher à quelques minutes du coup d’envoi le fameux, et significatif “NO HAY BILLETES” …
Niveau bétail, plusieurs exemplaires se sont distingués a commencer par le pupille de la famille Gallon, très noble, piqué deux fois en brave et qui fut honoré du prix au meilleur novillo de l’après-midi. Un prix auquel aurait pu prétendre l’animal portant le fer de Cuillé, brave au cheval puis déployant beaucoup de classe dans la muleta d’un Diego Bastos qui passa complètement au travers des qualités de son opposant. Auparavant le novillero sévillan coupait une oreille d’un Blohorn noble mais juste de forces.
Pour sa despedida de novillero avant son alternative du 20 aout prochain à Almeria, l’espagnol Jorge Martinez lui, n’a pas laissé s’échapper le noble Gallon dont le garçon sut exploiter à merveille toutes les velléités, alignant notamment à gauche de majestueuses naturelles au ralenti. Une oreille vint justement récompenser sa partition, bien qu’un double trophée n’aurait pas fait scandale. Son second, de Yonnet n’avait pas grand fond. L’espagnol tenta de se justifier sans parvenir a totalement convaincre.
Représentant français de l’affiche, le nîmois Nino Julian progresse et séduit de sortie en sortie. Allègre dans les trois tiers, le jeune novillero de Nîmes s’est attiré les faveurs des travées grâce à une belle faena devant un bon exemplaire de Jalabert, brave en trois rencontres, puis noble dans la muleta d’un Nino Julian qui perdit tout espoir de triomphe à l’épée. Le dernier, de La Golosina, plus compliqué et manso ne laissa au garçon que peu de place pour s’exprimer.
INFOS ET PHOTOS STEPHAN GUIN
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