Une fois n’est pas coutume, les toros de García Jiménez ont plombé la fête.
Les pensionnaires du fer andalou, logés dans de frêles costumes de novillos âgés, comme précédemment à Seville ou Nimes furent affligeants. Sans aucune caste, dépourvus de force et néants de présence. Seul le sixième à la noblesse imbecile , fit illusion mais dura le temps d’un souffle coupé.
Des toros indignes d’une arène de première catégorie, pourtant validés, comme en d’autres lieux, par la commission taurine. La maison Matilla impose ses bichos, signe de la main-mise sur les oficinas, et y instaure une déception toujours plus grande, signe inquiétant d’une aficion navrée…
Dans ce marasme ambiant Morante de la Puebla tenta de composer avec la fadeur de ses opposants, sur quelques mouvements bien composés devant des toros décomposés.. Juan Ortega, sobre et sans plus. Seul Tomas Rufo réveilla l’assemblée devant l’ultime et glana une oreille généreuse après une lame basse.
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