L’éleveur de toros bravos Patrick Laugier, qui vient de fournir à Nîmes une excellente novillada porteuse de son fer de Piedras Rojas, lance aujourd’hui, comme l’évoque le quotidien régional La Provence « un appel de détresse » ! En cause, le non renouvellement de son bail d’exploitation agricole des terres du Mas de l’Ilon, cédé par la famille Donnadieu en 2017 au Conservatoire du Littoral qui souhaiterait exproprier le ganadero arlésien sans aucune forme de compensation…
Un précédent en 2014 avait conduit le ganadero a une grève de la faim sur le parvis de la Mairie d’Arles afin de sensibiliser, et de mettre en lumière aux yeux de tous, les tentatives d’arrangements sous forme de manipulations et de promesses non-tenues de la part du Conservatoire.
Depuis plus de 20 ans, entre Barbegal et les marais de Baux, Patrick Laugier, aujourd’hui accompagné de ses filles Margaux et Marie, avec les fers successifs de Paradis, Piedras Rojas et Dos Hermanas, œuvre dans la cria de bravos et en sa qualité d’exploitant agricole, au maintien d’une biodiversité, et à la conservation d’un patrimoine unique et bucolique, baigné par l’amour, le respect de la terre et du bétail qui y pâture. Prendre à un ganadero, à un agriculteur, le fruit de son labeur, c’est tuer une passion, des rêves, et des années d’espoirs au profit d’une écologie bureaucratique. Et une question : qui dérange-t-on ?
Après 30 années de ganado, même diminué par la maladie, la faute sera de croire que Patrick Laugier, ses filles Margaux et Marie, baisseront les bras. Comme Bonito, Rincon, Abandonado, Sabedor, Malabaristo et Favorito dimanche 19 mai dernier dans les arènes de Nîmes, Patrick, Margaux et Marie se battront, sans nul doute, avec bravoure, témérité, pour l’amour de la Terre, et la foi du toro bravo. Avec espérons-le, l’union et le soutien du peuple agricole. Pour que la justice écoute, entende et comprenne !
Suerte ganaderos !
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