En 2015, l’aficion, surprise, découvrait à Boujan sur Libron (34) une nouvelle fiesta, une fiesta baptisée « Toros Y Campo » axée sur le toro-toro. Ce fut un succès et depuis cette année, les aficionados à los toros attendent de connaître avec impatience les ganaderías qui fouleront le sable du ruedo boujanais.

En présence de Gérard Abella, maire de Boujan, heureux de voir des novillos sur sa commune et du ganadero Jean-Luc Couturier, cela a été fait en ce 16 février en la salle du Conseil de l’Hôtel de Ville de Boujan par Marin Laval, président de Toros Y Campo, qui tenait à souligner que l’aventure continuait après la pose imposée par la Covid, pause qui n’avait pas empêché, mais à minima, de voir des novillos respirer l’air de Boujan. La philosophie de l’association, car Toros Y Campo est une association loi de 1901, comprend deux buts : d’abord, toujours remettre le toro au milieu de la fiesta, et des novilladas avec des jeunes prêts à se donner à fond face à des novillos de qualité, donc combatifs. C’est toujours ce schéma qui reste la priorité des organisateurs.

Les aficionados auront donc droit

le samedi 1er juillet pour la tarde à six Pablo Mayoral (sang Santa Coloma). Bilan 2022 : 12 novillos lidiés et 4 oreilles. 

Le lendemain dimanche 2 juin, du lourd avec six novillos du Curé de Valverde, l’élevage ressuscité par Jean-Luc Couturier, élevage légendaire dont on voit davantage de toros que de novillos sur le terrain (2022 : 13 corridas en France, 10 vueltas, 8 oreilles dont 5 à Istres en octobre dernier). 

Le dimanche matin, une non piquée avec des novillos de Roland et Rafi Durand (origine Domínguez Camacho) pour des jeunes d’écoles taurines. Durant ces deux jours, la cavalerie sera celle d’Alain Bonijol.

Le jeudi 6 avril seront dévoilés les noms des novilleros et le programme du Campo de l’acte VII de Toros Y Campo 2023. Alors dès maintenant, retenez les 30 juin, 1er et 2 juillet…

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