ENCASTE GAMERO-CIVICO – CASTE VISTAHERMOSA – Dérivé de Parlade
L’encaste Gamero-Civico est né de la vente directe de la ganadería de Parladé à Luis Gamero Civico en 1914. Cet encaste est le prototype le plus pur du tronc Parlade-Ibarra, demeurant l’une des rames ayant subi le moins de modifications morphologiques.
Morphologie : Les animaux d’origine Gamero Civico sont physiquement longs, d’un gabarit moyen, bas au garrot, d’aspect assez rustique avec un poitrail très développé.
Le Gamero Civico comme beaucoup d’autres toros de lidia possède une tête en forme de trapèze inversé, le front frisé et de grands yeux. Le cou est de taille moyenne, mais le morillo lui est plutôt proéminent.
Le tronc est large, musclé et la ligne dorsale droite, quelque fois un légèrement ensellée. Les pattes sont courtes et large avec de grands sabots.
Les cornes, quant à elles, se veulent larges dès la base et fréquemment longues, s’affinant en gagnant les extrémités. De fait, l’on dénombre une majorité d’animaux dit cornalones et astifinos avec une particulière asymétrie de l’encornure donnant lieu à des toros bizcos. Quelques exemplaires bien armés peuvent également être de type cornidelanteros, acapachados et parfois cornibrochos.
Les robes caractéristiques sont le noir et le tostado, mais l’on retrouvera aussi du colorado et du castaño ainsi que de fréquentes nuances telles que le liston, chorreado, bragado, meano et bocidorado.
Comportement : Le comportement du bétail Gamero-Civico est celui qui se rapproche le plus de celui de la souche mère Parladé. Un animal froid à sa sortie (abanto), qui ne s’emploiera pas outre mesure lors du tercio de varas. Un animal qui va crescendo au fur et à mesure de la lidia, offrant généralement de bonnes conditions de noblesse lors de la faena de muleta.
Malgré ce, le toro d’encaste Gamero Civico est aujourd’hui, du fait de son trapio imposant et de ses longues cornes, un animal peu du goût des toreros vedettes, comme tant d’autres par ailleurs.
Ganaderia d’encaste Gamero Civico : Samuel Flores, Clairac, Arauz de Robles, Agustina Lopez Flores
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